Ecrire une épreuve
Parce que parfois, la vie malmène, ébranle ou terrasse.
Parce que la vérité est parfois indicible, la douleur, vertigineuse ou la tristesse, incomprise.
Et parce que l’oralité, quelques fois, ne suffit pas à dire, à expliquer et faire comprendre, couchez vos maux sur le papier.
Glissez-y vos blessures, vos chagrins, vos secrets, vos déceptions et vos désillusions,
capturez vos rancoeurs, vos colères, vos amertumes et trouvez dans l’écriture, un apaisement.
Aux grands maux/mots, les grands remèdes
Vous avez vécu une épreuve douloureuse dont vous ne parvenez pas à vous relever ? Vos souvenirs sont entachés d’un secret, d’un traumatisme passé ? Vos pensées sont toutes, sans cesse, tournées vers cet épisode douloureux qui vous empêche d’avancer ?
Écrire un deuil, une maladie, une séparation, c’est prendre le temps et le recul. C’est revenir au tout début, remonter le fil de ses pensées et démêler les sentiments. C’est prendre le temps d’expliquer, sans faire l’impasse sur les détails. C’est se raconter dans et entre les lignes. Et puis, c’est trouver les mots justes. Ceux qu’on a soigneusement recherchés, réfléchis et qui révèlent mieux que les autres, l’intensité d’une inquiétude, d’une colère ou d’un chagrin.
En devenant le narrateur de votre histoire, en la couchant sur le papier, vous prenez vos distances avec l’objet de vos tourments. Vous découvrez une vision d’ensemble, un nouvel angle. Et puis parfois, vous trouvez un sens, la force de votre résilience. Car l’écriture soulage l’esprit et quelques fois aussi, elle guérit les coeurs.
Ecrire une relation toxique
Vous avez connu un grand amour et un jour, sa lente déliquescence. Dénigrements, excès de jalousie, manipulations, violences :
vous avez enduré, justifié, excusé. Jusqu’à étouffer.
Petit à petit, la passion est devenue poison.
Lentement mais sûrement, l’affection est devenue prison.
Pour vous, pour d’autres, racontez votre histoire.
Expliquez la confiance étiolée et l’emprise insidieuse :
les disputes, les réconciliations et les espoirs déçus.
Pour témoigner, pour alerter, pour comprendre.
Et pour tourner la page.
Ecrire un deuil
Écrire la perte d’un être cher, c’est écrire une absence et puis le vide, abyssal. C’est raconter le jour d’après et ceux qui ont suivi : la vie qui continue et la douleur, pérenne.
Mais les mots face aux maux ont bien d’autres vertus. Ils libèrent la parole, ils disent le manque, la peine et les regrets.
Et puis un jour aussi, quand le cœur lentement s’allège, ils racontent l’être cher et les souvenirs heureux.
Ils célèbrent, rendent hommage et surtout, ils laissent une trace.
Ecrire la maladie
Vous avez affronté la maladie ou accompagné dans ce combat, une personne qui vous est chère ? Vous avez appris à vivre avec un trouble, un handicap et vous ressentez aujourd’hui le besoin de porter un témoignage sur votre parcours ?
La maladie engendre des bouleversements profonds : elle chamboule le quotidien, redéfinit les priorités et souvent, elle isole.
Coucher son récit sur le papier, c’est prendre la mesure du chemin parcouru, balayer les défaites, célébrer les victoires. C’est partager une histoire, votre histoire, en espérant donner à d’autres la force de s’accrocher.
C’est exprimer ce que peut-être vous gardiez secret,
par pudeur, par peur de gêner
et donner à ceux qui veulent être là pour vous,
les clés pour mieux comprendre et vous accompagner.
Ecrire un passé douloureux
Peut-être avez-vous connu une enfance tourmentée, une adolescence compliquée,
une rupture amicale ou amoureuse qui vous a durablement ébranlé(e). Peut-être avez-vous été témoin d’un drame, subi des violences,
ou portez-vous depuis trop longtemps le poids d’un secret qui vous entrave.
L’écriture revêt des vertus thérapeutiques insoupçonnées : elle invite à l’introspection et libère les émotions.
Ecrivez ce qui restait tu.
Pour vous alléger, pour être enfin compris. Et pour vous libérer.