Ecrire un chapitre de sa vie
Qu’on le veuille ou non, certains instants comptent plus que d’autres.
Certains souvenirs sont plus doux, plus importants, certaines rencontres plus décisives et certains choix, plus impactants.
Parce qu’il vous tient à cœur d’immortaliser cette partie de votre vie qui vous a vu être heureux, amoureux, combatif ou déçu.
Parce que la somme de ces quelques instants, mis bout à bout, suffit parfois à révéler un passé, un parcours, un combat ou un message,
choisissez de vous raconter à la lumière de ce qui a le plus compté
et transformez ce chapitre de votre vie en un livre entier, sincère et singulier.
Racontez-vous à la lumière de ce qui a le plus compté
Écrire une enfance
Écrire une enfance, c’est capturer des sons, des couleurs, des lumières. C’est retomber un temps dans les jupes de sa mère ou sur les genoux de son père. C’est se rappeler les jeux, les triches, les injustices, les tartes aux prunes fin août et les figues en septembre. C’est remonter le temps et tout revisiter : les balades à vélo, les départs en vacances, les bouchons du dimanche. C’est figer les odeurs : menthe, lavande, chèvrefeuille, mais aussi les fumets : thym, romarin, fleur d’oranger. C’est se remémorer les succès, les loupés, les amours contrariés. C’est conjurer le sort, remiser les regrets. Et puis, écrire son enfance, c’est ressusciter un temps, ceux qui sont partis. C’est revenir là où tout a commencé, là où les choses ont tant compté et tout immortaliser.
Écrire la petite histoire derrière la grande
Vous êtes le gardien d’une histoire familiale ancrée dans la Grande Histoire ? Vous-même avez vécu ou été témoin d’un événement important, historique ou médiatisé, et vous souhaitez mettre à l’écrit, cette petite histoire cachée derrière la grande, ce moment précis où l’histoire collective a télescopé l’intime ? Ecrivez ces destins familiaux dont la direction a suivi celle de l’Histoire. Donnez un visage à ces anonymes pris dans les tourments d’une actualité. Expliquez le “qui”, le “comment”, le “pourquoi” et au-delà d’une page d’histoire, au-delà des gros titres, racontez un parcours, une route inattendue, une existence chahutée.
Écrire un amour
Gardez une trace de cette rencontre qui a tout changé, de cette passion qui vous a dévoré. Racontez ces yeux qui vous ont envoûté, le cœur qui s’est enflammé, la fièvre qui vous a consumé ou ce petit truc en plus qui a piqué votre curiosité jusqu’à vous faire chavirer. Immortalisez le premier pas, la première fois, le beau et les défauts. Racontez-vous avec tendresse à la lumière du quotidien, passionnés au gré des années, amoureux soudés dans l’adversité. Offrez le plus beau des cadeaux : des pages et des pages remplies de votre histoire. Pour lui, pour elle, pour les enfants que vous avez déjà ou pour la famille que peut-être un jour, vous formerez ensemble.
Ecrire les petites histoires de la famille
Si dans votre famille, le souvenir occupe une place importante. Si les fêtes et les repas se déroulent au rythme d’une multitude d’anecdotes familiales, n’attendez plus pour les immortaliser ! Les petites histoires entendues mille fois, finissent un jour par s’oublier. Soit qu’elles soient tues après la disparition de celui ou celle qui les racontait. Soit qu’elles soient un jour éclipsées par d’autres plus récentes. Peut-être vous appliquerez-vous à les faire vivre, à les raconter avec vos propres mots. Mais au fil des années, les détails qui comptaient tant se feront moins précis. Il vous manquera un nom, une raison, une conclusion. Gardez intactes ces histoires qui ont tant compté. Pour ceux qui les ont racontées une première fois, pour ceux qui les ont étoffées ensuite et pour ceux qui prendront tôt ou tard tant de plaisir à les (re-)découvrir !
Écrire un déracinement
Ecrire un déracinement c’est raconter un départ et tout ce qu’on a quitté. C’est écrire la chaleur, les couleurs, les odeurs, les souvenirs fragiles, les choix difficiles. C’est raconter le manque de ceux qu’on a laissés et puis un jour, la joie des nouveaux liens tissés. C’est honorer « l’avant » pour ne pas oublier et raconter « l’après », quand tout a recommencé. Et puis, écrire tout cela, c’est ouvrir sa valise et coucher sur le papier, ses valeurs, ses espoirs, ses origines. C’est conserver la trace d’une histoire familiale mouvementée. Un récit fiable et documenté par ceux qui l’ont vécu.
Ecrire un cheminement
Parce que certaines épreuves façonnent et font grandir. Parce que certaines vérités surprennent, désarçonnent ou bouleversent. Couchez sur le papier « l’avant » et puis « l’après ». Expliquez la solitude, la détresse et l’espoir retrouvé. Racontez les joies impromptues et la vie chamboulée. Chuchotez la peur d’une vérité dévoilée, le courage dont il aura fallu s’armer et le coeur finalement allégé. L’écriture revêt de nombreuses vertus. Elle donne du temps et du recul. Elle clarifie, dissèque et explique. Faites un livre de ce cheminement. Déposez-y vos pensées, vos doutes, vos apprentissages. Puis gardez-le pour vous ou offrez-le à lire.
